C'est cette philosophie qui me pousse à détester tout ce que les autres aiment. Ainsi, je ne supporte pas le football, le tennis, et tous les grands évènements sportifs. Je n'aime pas la télé-réalité et Justin Bieber. Quoi que pour ce dernier, c'est plutôt une question d'hormone, et à 40 ans, les hormones ...
Bref, j'aime bien me mettre du coté de la minorité.
Hier soir, j'ai regardé un film, "Le territoire des loups", un survival somme toute très sympathique avec Liam Neeson, et je me suis rendu compte que mon esprit de contradiction allait jusqu'à aimer l'opposé de ce que mon esprit désire.
Je m'explique : Comme pratiquement tout le monde, lorsque l'on regarde un survival, on est tenu en haleine par le désir de voir les personnages s'en sortir, et généralement, il ne reste à la fin que le personnage principal. Par exemple, on a l'excellent "Sanctum", "The descent", ou plus ancien, "Alien, le huitième passager". Dans "Le territoire des loups", le personnage principal ne s'en sort pas, ou du moins, c'est ce que l'on en déduit, (même si on regarde les 3 dernières secondes à la fin du générique), et là, je me suis dit : Ha, bien ! Voilà un film qui ne se termine pas en happy end moisi ! Du coup, je me suis listé les quelques films que j'adore et qui se terminent mal :
- Seven (La référence)
- American History X (Grandiose)
- Requiem for a Dream (Hypnotique)
- L'arbre de Noël (Cultissime)
- La ligne verte (se termine pas tout à fait mal, mais on chiale quand même)
- Sept vies (une très belle histoire)
- L'étrange histoire de Benjamin Button (pour ceux qui ne s'endorme pas avant la fin, la dernière scène est renversante, incroyablement belle, mais tellement triste)
- Thelma & Louise (un classique)
- Des souris et des hommes (merci Monsieur Steinbeck)
Bref, pendant tous ces films, mon esprit dit "Il faut qu'il s'en sorte", mais j'adore quand ça se termine mal. J'ai vraiment l'esprit de contradiction, vous ne trouvez pas ?
Disons que tu n'aimes pas les trucs courus d'avance, peut-être ...? Donc c'est rassurant quand l'histoire finit bien, mais surprenant(bien que terrible)quand elle finit mal.
RépondreSupprimerOu alors, c'est fascinant de voir que certains s'autorisent à ne pas imaginer que tout finit pour le mieux, dans un monde ou dès l'enfance, on nous serine à la fin des histoire que ..." tout s'arrangea, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ? Hum, hum... dois faire gaffe à ne pas tomber dans la psychanalyse de comptoir, moi...!